La mondialisation est un sujet très discuté. C’est un « phénomène d’ouverture des économies nationales sur un marché mondial, entraînant une interdépendance croissante des pays. ». Cette notion d’interdépendance nous intéresse. En effet, la mondialisation modifie notre perception de l’espace. Donc, en contractant l’espace mondial, elle modifie l’expérience psychologique et culturelle de l’individu.
Nous sommes aujourd’hui plus mobiles et davantage lié.e.s au reste du monde. Migrations, voyage, communication et information se multiplient. Ainsi, nous sommes sans cesse connecté.e.s à des personnes de cultures différentes. Celles-ci nous influencent d’une manière ou d’une autre. Notre rapport à l’autre et à nous-même en est profondément modifié. Le type de réaction face à ces modifications est par contre plus complexe. Repli, adhésion, bricolage… autant de réponses psychique à ces situations interculturelles.
Certaines personnes perçoivent ces liens donc comme une richesse, d’autres comme un risque de perte d’identité. Je pense que les deux points de vue sont vrais. En tout cas, c’est une donnée important à prendre en compte en tant que psychologue. Cette organisation politique et économique impacte le sujet. L’identité et le rapport au monde des individus se modifie. Ainsi, c’est une clé de compréhension de la psychologie contemporaine.
A lire également :
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Pour aller plus loin :
-> L’article de Slate sur « L’expatriation est-elle un euphémisme pour ne pas nommer l’immigration ? »
-> L’article de SwissInfo sur « Pourquoi un expatrié ne peut-il pas être illégal ? »