Aujourd’hui j’ai décidé de vous parler de l’environnement et du rapport à la nature en lien avec la différence culturelle. En effet, demain je discuterai avec Tiphaine Lambert, conseillère en zéro déchet de l’Agence Reducto, de l’écoanxiété en live sur mon compte Instagram. Le sujet est très large, c’est pourquoi j’ai décidé de me concentrer sur la question des relations qu’entretiennent les êtres humains avec la nature.
Il me semble que le dessin animé Pocahontas de Walt Disney sorti en 1995 nous aidera à comprendre les notions que j’aborde. Je me passerai de commentaires sur l’aspect extrêmement stéréotypé de la représentation de la société amérindienne. C’est en effet l’aspect renforcé des clichés culturels de ce film qui servira ici mon propos.
Dans la relation qu’établissent les êtres humains avec la nature, on retrouve deux modèles dominants : l’être humain comme faisant partie de la nature OU l’être humain en tant qu’espèce “à part”. La première conception de la place de l’homme dans la nature est retrouvée de manière générale dans les sociétés traditionnelles, tandis que la deuxième conception est plus propre aux sociétés modernes. Ces deux modèles sont bien sûr à envisager comme les deux extrêmes d’une même ligne, d’un continuum.
Dans les sociétés dites traditionnelles, représentées par Pocahontas et son peuple dans notre exemple, l’être humain fait partie intégrante de la nature au même titre que chaque animal ou plante. Il est soumis aux mêmes lois, et aux mêmes cycles. Il ne peut ainsi proclamer son autorité sur la nature et est en quelque sorte garant de l’équilibre qui y règne. On retrouve ce type de pensée dans la plupart des sociétés traditionnelles, qu’elles soient originaires d’îles lointaines ou de nos territoires ruraux.
Dans les sociétés dites modernes, représentées par John Smith et les colons, l’être humain est représenté comme étant séparé de la nature. Il entretient avec elle un rapport qu’on pourrait qualifier de domination, d’ingérence plutôt que d’interdépendance. La nature et l’environnement y sont perçus comme des ressources ou des produits à la disposition de l’être humain.
Il est intéressant de remarquer que, de nos jours, le rapport qu’entretiennent les êtres humains des sociétés modernes tendent à changer, à se modifier pour créer une nouvelle relation à la nature. Comment pourriez-vous la décrire ?